Petites informations
Calvin n’est définitivement pas un mec bien. Il traîne dans le milieu de la drogue depuis des années, et depuis quelque temps, bosse en collaboration avec un mac dans le milieu de la prostitution. Ca lui fait du fric facile, ça lui paie ses études, et ça lui permet d’envoyer de l’argent à sa mère et à sa petite sœur qui n’ont jamais roulé sur l’or. Il vit bien, et profite de son physique avantageux pour se mettre des tas de filles dans la poche. Et ramener de la chair fraîche à son boss mac…


lien(s)
Roxanne J. Sanders.
Il venait d’arriver dans la boîte de nuit. Son regard se baladait sur les différentes filles présentes dans la boîte. Certaines étaient jolies mais banales, d’autres rondes mais avec du charme. Puis, il y avait cette fille, dans le fond de la boîte. Blonde, comme celle qu’il avait rencontrée quelques jours plus tôt, mais beaucoup plus petite et bien moins fine. Mignonne, il fallait bien l’avouer. À première vue, elle était très souriante, et cela lui plaisait. Elle semblait aussi bien éméchée… peut-être même encore plus que cela. Parfait pour la mettre dans son lit et qu’elle ne se rappelle plus de grand chose dès le lendemain matin. Si elle était bonne, il ne lui proposerait probablement pas de rejoindre la fine équipe de son boss. Il ne la garderait que pour lui, ne voulant pas voir les sales pattes de porcs bourrés de fric sur un corps qui aurait ondulé au-dessus de lui à la perfection. Mais pour se décider, il fallait d’abord qu’il la baise. « Qu’est-ce que tu bois ? » La blonde se retourna sur moi, un sourire aux lèvres. Elle était encore plus jolie que je n’avais pu le deviner, de loin. Totalement craquante avec ses tâches de rousseur sur le nez, et ses grands yeux verts maquillés de noir. « Je t’aurais bien dit pas intéressée, mais je dois bien avouer que ce que je vois n’est… pas mal. » Directe. Il aimait cela. Et d’un autre côté, elle lui semblait fort lucide… il remarquait alors le Coca qu’elle tenait dans sa main. Avait-elle vraiment bu ? « Mais malgré tout, je ne bois rien, merci quand même. » Elle fit volte-face. Il rêvait ou elle l’évitait ? « Tu ne me laisses même pas une chance de te prouver que je ne suis pas le dernier pervers de service ? » Cette fois, elle le regarda les sourcils froncés. « De toute manière, tu ne me mettras pas dans ton lit. Je ne couche jamais avec les mecs que je rencontre en boîte. » « Et si j’arrive à te séduire en-dehors de la boîte ? » Elle rit d’un seul coup, sans qu’il ne s’y attende. « Tu te penses irrésistible. Pitoyable. Cette fois, elle était plus froide, moins sympathique. Elle n’avait pas bu, cela se confirmait. Et elle semblait loin d’être une fille facile. Étonnamment cela… l’excitait. Bien trop. « Tu dois être la première qui me résiste. J’ai bien le droit d’être étonné. Puis, je ne veux pas que te baiser. » Une nouvelle fois, elle se mit à rire. Un rire froid qui ne lui plut pas énormément. « Me la joue pas gentleman bienfaisant. Ca ne marchera pas. Amuse-toi à me séduire si tu veux, mais tu vas garder ta queue dans ton pantalon. Tu ne m’intéresse pas. Point. » Elle semblait si sûre d’elle que le défi lui parut inévitable. Il devait la mettre dans son lit. Il devait la baiser, avoir son corps nu sous le sien. Quitte à la décevoir. Il était un connard, ce ne serait qu’une fille de plus. Il se mit alors en tête de la séduire, de tout faire pour qu’elle tombe tout simplement amoureuse de lui. Car, il le savait… ce serait la seule solution d’arriver à ses fins…
Mais cette obsession pour cette fille, Roxanne, n’était-elle pas un peu malsaine ?
Madison-Keyla Reynolds.
Complètement bourrée, il l’avait ramenée dans une chambre d’hôtel un peu glauque pour la sauter. Très douée… très jolie également. Il ne regrettait pas le déplacement. Ni même le prix –très faible, certes- de la chambre d’hôtel. Il ne connaissait pas son prénom, et n’en avait rien à faire. Mais il ne s’attendait pas à une telle scène le matin suivant. « T’en as profité ! » « Tu étais pleinement consentante ! » « Ca, tu auras bien du mal à le prouver ! T’es absolument pas mon style de mecs ! » Il avait vu rouge. Il détestait, déjà à la base, qu’on le provoque. Mais que cette gamine le menace de poursuites alors que, même s’il n’en avait pas grand-chose à faire d’elle, elle avait été très consentante la veille le rendait dingue. « Évite de lancer des trucs pareils. Tu ne me connais pas, tu ne sais pas dans quoi je trempe. Les représailles pourraient être très graves. » Elle avait blêmi, et il en avait été très satisfait. Elle avait probablement dit ça sur un coup de tête, mais peu lui importait. Un vague sourire pervers s’afficha sur ses lèvres. « Parlant de ce dans quoi je trempe, tu pourrais très bien rejoindre la fine équipe de l’un de mes amis. De l’argent facile, du sexe chaque soir… je suis sûre que ça t’irait très bien ! » « Tu… je rêve, ou tu me proposes d’être une pute ?! » « C’est d’un vulgaire… parlons plutôt de péripatéticienne… » Elle s’était alors jetée sur lui pour le frapper, mais il l’avait maîtrisée en moins de deux secondes, se penchant vers son oreille. « « Je vais être sympa. Tu te casses d’ici, et j’entends plus parler de toi, tout ira très bien. T’en parles à qui que ce soit, et ça vient à mes oreilles, ce sera plus une proposition. Tu seras forcée de le faire. » Il l’avait repoussée, un sourire méchant aux lèvres. Pouvait-il vraiment le faire ? Elle n’en savait rien. Et c’était tant mieux selon lui. Elle s’était barrée peu après… s’il savait qu’elle était la meilleure amie de sa nouvelle proie !