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 A thousand miles away from you ₪ DYKES

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MessageSujet: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMer 11 Juil - 8:15


Les soirées de l’été. C’était comme un bain d’énergie qui nous remplissait de Bonheur. Les cours étaient derrière nous et je pouvais enfin respirer et lâcher mes bouquins. Le sport ça non je ne pouvais pas, ça faisait partie de moi et je continuais tous les jours. La gymnastique c’était comme une liberté pour moi. Je faisais aussi de la danse, du cardio un peu de tout quoi. J’étais sportive et j’avais le corps que j’aimais. Je pouvais donc me permettre de manger un peu ce que je voulais sans forcément me remplir trop le ventre. J’étais chez ma mère pendant les vacances, enfin je faisais des aller-retour au campus. Ils nous laissaient nos chambres ouvertes. Mais depuis ma fausse couche je ne quittais plus ma chambre de jeune adolescente. J’aimais cet endroit et le fait de savoir que ma mère était là pour moi. J’avais vécu ça seule enfin ma meilleure amie Roxanne et mon amie d’enfance Skye m’ont soutenu mais quand c’est arrivé j’étais seule. Je me souviendrais certainement toujours de ce moment. C’était vraiment horrible de sentir qu’on te déchirait de l’intérieur. J’avais encore ces visions et je faisais quelques cauchemars. Cependant j’avançais petit à petit et Nate m’aidait énormément même s’il ne s’en rendait pas compte. Il était au courant et je pouvais compter sur lui ce n’était pas comme Dykes. Il fallait que je tombe amoureuse du plus con et irresponsable des mecs d’ici… Je sortais de mes pensées quand j’ai entendu mon portable sonner. Je venais de recevoir un sms qui me disait qu’on se retrouvait « tous » dans un club ce soir. Ce genre de soirées était une habitude ici l’été. Même si tout le monde ne venait pas on y retrouvait des amis. Je venais de prendre une douche alors je me suis coiffé et j’ai enfilé une robe moulante noir. Des talons hauts, des bijoux et du maquillage bien sûr. L’été me donnait une joli couleur de cheveux, j’avais encore plus de reflets dans ma chevelure.

J’ai décidé de m’y rendre en taxi, ça ne coutait pas la peau du cul par ici et je pouvais boire. Personne ou presque n’avait sur pour ce bébé donc je continuais ma vie comme si de rien n’était. J’espérais y voir Dykes. C’était con car il m’énervait et surtout depuis ses sms qu’il m’avait envoyé. Mais j’avais ce besoin de le voir… Même si je savais déjà qu’il serait avec une pétasse et que ça me rendrait folle de jalousie. En arrivant j’ai tout de suite été accosté par des connaissances et j’ai passé un peu de temps avec eux. J’étais au bar avec un cosmo et je rigolais à des blagues débiles qu’un mec que je connaissais peu me racontait. Je souriais mais j’avais un mal être en moi.

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMer 11 Juil - 9:24

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Soirée déconne, mais pas soirée défonce. Plus aucun dealer venait me proposer sa cam depuis la fois où j’en avais allongé un. Je détestais cette merde, mais personne comprenait vraiment pourquoi. C’était le secret que je me trainais comme un boulet. Le truc que personne connaissait, à part un petit nombre qui tenait sur une main. Mon grand-père avait fait ce qu’il fallait pour enterrer le truc et je l’avais laissé là où il était. Je ne voyais pas pourquoi je devrais justifier la moindre de mes actions. Même si ça me posait soucis avec Madie. Elle aurait peut-être pu comprendre pourquoi j’avais joué au salop avec elle. Mais pour qu’elle ait pitié du pauvre petit morveux qui mettait des écouteurs sur ses oreilles pour pas entendre sa mère gémir, et un inconnu braire comme un âne, plutôt crever. Je l’avoue, elle me manquait et je m’inquiétais pour elle, mais je voyais pas trop comment refaire parti de sa vie alors qu’elle ne faisait que m’envoyer chier.

C’était sûrement pour ça, que, riant avec des potes, une fille lovée contre moi, l’une de mes mains sur son cul, l’autre avec un verre, je la cherchais du regard. Avant je faisais ça pour l’éviter, parce que je voulais pas qu’elle me prenne la tête avec le gosse. Maintenant que je savais qu’elle le gardait et qu’elle voulait pas de mon aide ni de mon fric, ça m’emmerdait. Je l’avais entrevue un peu plus tôt, je savais qu’elle était là, mais pas moyen de remettre la main sur ses fesses de là où j’étais. Alors j’ai vidé mon verre d’un trait pour avoir un prétexte pour faire le chemin jusqu’au bar. Et je l’ai vue, là-bas, au bar justement, avec un autre mec. J’ai serré mon poing libre et j’ai clairement viré fou de rage quand j’ai vu le verre qu’elle buvait. Fallait être vraiment con pour pas reconnaître un cosmo. J’ai posé le verre sur une table en passant et ni une, ni deux, j’ai pris le mec par le col avant d’y déposer un billet de 100 de l’autre main.

« Va payer à boire à une autre fille. »

Ma voix était sourde, menaçante, trahissant le sourire que je plaquais sur mes lèvres. Pivotant en lâchant le col de l’autre, le laissant ramasser son billet s’il voulait, j’ai piqué le verre de Madie en la fixant, mon autre main venant se serrer sur son bras.

« Tu te fous vraiment de ma gueule ou t’as vraiment décidée d’être conne, putain ? »
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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMer 11 Juil - 11:23


« Va payer à boire à une autre fille. »

J’aurais reconnu cette voix parmi tant d’autres. Je ne l’avais pas vu arriver vers moi. Je lui tournais le dos et le voilà qu’il prenait mon ami par le col en lui donnant un billet ? J’ai halluciné mais ça m’étonnait même plus de lui. Je me suis contentée de soupirer et de dire à mon interlocuteur.

« On se voit plus tard, ça ira t’inquiète pas. »

Puis je me suis tournée vers Dykes, sa façon de faire m’avait énervée mais je trouvais ça attirant. Je ne savais pas si c’était par jalousie ou alors parce que je buvais et que j’étais pour lui encore enceinte. Ce petit con me rendait dingue mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être attirée par lui, j’adorais le voir renvoyer un mec comme ça pour m’avoir qu’à lui. Cependant, là j’étais en mauvaise posture. Il m’avait pris mon verre et limite il me fusillait du regard. J’ai levé les yeux au ciel en l’écoutant et j’ai répondu en le regardant droit dans les yeux.

« Tu te fous vraiment de ma gueule ou t’as vraiment décidée d’être conne, putain ? »
« Le con ici c’est pas moi. D’où tu sors pour virer un de mes amis avec ton fric ? T’avais pas une fille pour t’occuper ? »

Il me tenait le bras et je me suis détachée immédiatement de lui. J’étais cash mais c’était plus fort que moi, je lui en voulais encore pour ce jour où il m’a lâché comme un chiot qui a peur d’un bruit et qui se barre en courant la queue entre les jambes. Bon ok je ne lui avais toujours pas dit pour la fausse couche mais c’était un sujet sensible. Tout c’était écroulé entre nous, ça me rendait malade. J’aimais ce qu’on avait du moins sur le moment car je savais bien que je tombais amoureuse et qu’il me faudrait plus un jour mais voilà tout a dérapé depuis ce jour où j’ai appris que j’étais enceinte et de lui. Le pire dans tout ça c’était de me rendre compte qu’il agissait avec moi comme avec toutes les autres au final. J’avais pensé qu’il me soutiendrait pour le choix que je n’ai même pas eu à prendre.

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMer 11 Juil - 19:20

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Elle commenta ce que je disais, confirmant que ça irait. Il croyait quoi l’autre mec ? Que j’allais l’attirer dans un coin pour la violer ? La frapper ? Mais quel bolosse ! Un petit plissement cynique se dessina au coin de mes lèvres, sans que je ne lui prête plus d’attention. Les cons pouvaient bien aller se faire foutre. Et s’il voulait se battre, j’étais son homme. Rien à foutre de me ramasser dans la boue. Ca serait pas pire que les combats de rue que j’avais déjà fait. J’avais normalement promis à mon grand-père d’arrêter ce genre de conneries, mais on avait l’habitude que je me batte. Sauf que je touchais pas aux filles, sauf celles qui en étaient capables. Madie, je la toucherais jamais. Pas comme ça. Et si l’autre abruti s’en doutait pas, c’est qu’il était vraiment trop con.

« Le con ici c’est pas moi. D’où tu sors pour virer un de mes amis avec ton fric ? T’avais pas une fille pour t’occuper ? »

Elle se dégagea de ma poigne avec ses réflexions à la con. Manque de chance, je l’avais assez mauvaise pour pas lâcher l’affaire parce que j’emmerdais mademoiselle. Elle était enceinte bordel de merde ! J’allais quand même pas la laisser faire n’importe quoi ? J’avais peut-être pas envie d’être père, dans ces conditions en plus. Parce que ça ressemblait trop à la merde dans laquelle mon père avait fini la gueule dans la terre, rongé par les vers de terre, quand sa femme allait finir par se prostituer pour payer sa dose. Mais j’avais envie de la protéger, de pas la laisser faire n’importe quoi… et j’avais un mal de chien à lui dire simplement, clairement. Au lieux de ça, le recoin cynique se fit sourire sur mes lèvres, un petit ricanement du même timbre s’en échappant.

« Il pourra se payer une pute comme ça, plutôt que t’encourager à boire pour t’engrosser. Oh merde, c’est déjà fait, j’avais oublié que j’étais l’heureux père, et que tu devrais pas toucher à ces conneries. »

Ma voix s’était faite plus sombre, plus colérique sur la fin de ma dernière phrase qui virait en ordre. Parce que j’étais furieux qu’elle fasse n’importe quoi. Elle voulait le garder, OK. Qu’elle assume jusqu’au bout, point barre.

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyJeu 12 Juil - 12:10


«Il pourra se payer une pute comme ça, plutôt que t’encourager à boire pour t’engrosser. Oh merde, c’est déjà fait, j’avais oublié que j’étais l’heureux père, et que tu devrais pas toucher à ces conneries. »
« T’es qu’un connard. »

Sa voix, ce ton qu’il prenait avec moi. Je n’aimais vraiment pas ça. Les mots qu’il choisissait n’étaient vraiment pas les bons. Dire engrosser à une fille c’était vraiment horrible et je ne pouvais pas ne pas ressentir comme un pincement dans le cœur en l’écoutant me sortir ça. Il me prenait vraiment pour une pute et en plus il osait venir diriger ma vie et me donner des ordres. C’était donc avec un ton sec et en me levant de mon tabouret que je l’ai insulté directement. J’avais le regard noir comme un énorme orage et je sentais même les larmes monter en moi et je ne devais pas laisser faire ça. Hors de question qu’il me fasse encore pleurer ou qu’il me voit. Je n’avais plus envie de rester là, je voulais sortir d’ici et le plus vite possible car j’avais l’impression d’étouffer. Comment je pouvais me laisser traiter comme une merde par un fils à papa alors que je me l’étais toujours interdit.

C’était donc sans un mot de plus que je lui ai tourné le dos, prenant mon sac à main et je suis partie du bar. Me faufiler entre la foule n’était pas chose facile mais j’y suis parvenue sans grandes difficultés. Je n’avais plus rien à lui dire et surement pas la vérité c’était comme si il ne la méritait pas et qu’il ne faisait qu’empirer les choses jour après jour. L’air légèrement frais de dehors me donnait quelques frissons malgré la chaleur qu’on avait la journée. J’ai soupiré en voyant qu’aucun taxi n’était présent devant le bar, je devais donc attendre comme une conne. J’étais seule avec les fumeurs qui me mataient et j’avais le regard complètement agressif. Le premier qui venait me chercher il me trouverait certainement. Dykes m’avait une fois de plus rendue mauvaise et j’en avais vraiment marre de tout ça.

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyJeu 12 Juil - 12:50

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Je me conduisais comme le dernier des enfoirés, ça je le savais. Mais l’impulsivité avait dicté mes mots plus sûrement que mes sentiments. Elle s’en inspirait. J’étais furieux, énervé, jaloux. J’avais aucun droit, mais j’en avais rien à faire. Les sales habitudes qui me poussaient à user du blé qu’à une époque j’aurais voulu avoir pour le filer à ma mère pour qu’elle arrête d’avoir besoin de jouer aux putes pour sa saloperie de came. Le pire, c’est que depuis que mon grand-père m’avait récupéré, j’avais plus jamais entendu parler d’elle. Le juge avait donné raison à Marshall quand elle finissait au trou pour deux ou trois ans. J’en savais rien et maintenant je m’en foutais. Non, c’était de la connerie, je craignais juste de savoir ce qu’elle était devenue. Si elle était morte dans un caniveau dans l’indifférence totale des passants, si elle continuait son bordel, si… ouais, si. On s’en fouttait, c’était pas le plus important. C’était pas ce qui se passait en moment.

« T’es qu’un connard. »

Elle m’a balancé ça d’un regard noir, et l’impression qu’elle allait se mettre à pleurer. Sans doute la raison pour laquelle je l’ai juste regardée disparaître dans la foule sans chercher à la retenir. Yep, j’étais un connard. Le genre de mec qui se tapait des filles sans qu’il y ait une histoire de sentiments. Qui en jetait certaines comme des kleenex usagés. Mais elle, je l’ai suivie du regard, avant de me passer une main dans les cheveux en exhalant un soupir. J’avais pas cherché à la blesser, encore. C'était même pas ce que je désirais et ça me rendait dingue. Mais son attitude me saoulait tellement à jouer les irresponsables que j’avais juste laissé mon cynisme péter les plombs. J’ai réclamé un whisky que j’ai bu d’une traite avant de prendre la même direction qu’elle. Soit elle aurait déjà fichu le camp et je me contenterais d’une clope, soit elle serait encore là. Et… Elle était là. Juste là, à quelques pas, attirant le regard de quelques fumeurs qui la regardaient comme un vulgaire morceau de viande. D’un pas décidé je l’avais déjà rejointe, glissant ma main sur son bras pour la pousser à me regarder. Alors que je reprenais sur ton plus calme qu’un peu plus tôt.

« Ok. Je suis un connard, même un salopard si tu veux, je m’en suis jamais caché. Et je suis peut-être allé trop loin. Mais je peux savoir à quoi tu joues bordel ? T’es enceinte merde ! »


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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyVen 13 Juil - 14:38


Je ne pensais vraiment pas qu’il allait me suivre. Nous n’avions jamais eu d’engueulades comme celle-ci et à dire vrai je ne le reconnais même plus. Je regardais la route et les lumières j’étais autre part et donc je ne l’ai pas vu sortir du club. Et puis je ne faisais même pas attention aux autres personnes présentes sur le trottoir. J’attendais patiemment l’arrivé d’un taxi pensant me jeter dessus. Et j’ai senti une main passer sur mon bras, ce n’était pas brutal et je me tournais donc vers mon interlocuteur. Dykes… Je l’ai regardé et je me sentais encore plus mal. J’avais un nœud dans l’estomac et la gorge sèche. Il parlait plus calmement et donc je n’avais plus les nerfs à vifs.

« Ok. Je suis un connard, même un salopard si tu veux, je m’en suis jamais caché. Et je suis peut-être allé trop loin. Mais je peux savoir à quoi tu joues bordel ? T’es enceinte merde ! »
« Tu t’en es jamais caché ok. Mais t’as jamais été comme ça avec moi. Je joue à rien ok donc je voudrais juste que tu me laisses tranquille. T’avais décidé de te barrer je comprends pas pourquoi tu reviens en t’acharnant sur moi… »

Je n’arrivais pas à le sortir. Dire les mots qu’il fallait pour qu’il comprenne que je n’étais plus enceinte et que je pouvais faire ma vie. Peut-être que tout lui avouer me libérerait de lui mais en même temps je n’avais pas envie qu’il ne fasse plus partie de ma vie. C’était complexe comme situation. J’avais eu ma vengeance et à présent il pouvait lui aussi m’en vouloir pour lui faire vivre cet enfer car oui monsieur paniquait totalement à l’idée d’avoir « engrossé » une fille. J’ai soupiré et j’ai enchainé un truc banal et simple avant même qu’il reprenne la parole. Je l’ai d’ailleurs coupé dans son élan.

« Dykes t’as plus à stresser, y’a plus de bébé. »

Je lui ai lancé ça en le regardant droit dans les yeux. J’avais les larmes aux yeux et j’avais limite honte alors que c’était lui le gros connard dans l’histoire. Et vivre ce que j’ai vécu, je le souhaitais à personne. Au moins c’était dit et il me lâcherait peut-être enfin. J’aurais tellement voulu que tout ça n’arrive jamais. Ses bras me manquaient, son odeur, ses baisers, tout…



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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyVen 13 Juil - 17:54

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« Tu t’en es jamais caché ok. Mais t’as jamais été comme ça avec moi. Je joue à rien ok donc je voudrais juste que tu me laisses tranquille. T’avais décidé de te barrer je comprends pas pourquoi tu reviens en t’acharnant sur moi… »

Je savais pas si elle avait raison ou pas. J’étais jamais allé aussi loin, parce que ça avait jamais tiraillé mes souvenirs à ce point sûrement. Mais je tenais à elle. A tel point que j’avais fini par aller voir une autre fille après avoir passé du temps avec elle. Parce qu’elle prenait trop d’importance, et que ce genre de trip c’était vraiment pas pour moi. Et elle comprenait rien. Mais à côté de ça je ne me voyais pas lui balancer : au fait, mon père est mort après avoir tout plaqué pour ma salope de mère quand j’étais môme. Salope parce qu’elle a fini dans un quartier pourri à se prostituer pour sa dose pendant que son môme piquait des trucs pour avoir à bouffer. Et là avoir une saloperie de regard empli de pitié venant d’elle. J’étais peut-être qu’un sale con d’égoïste, mais je préférais qu’elle me prenne pour un salopard décidé à la faire chier plutôt qu’elle me regarde un jour comme ça. Venant des autres je m’en foutais, d’elle c’était différent.

Et puis elle m’a balancé…

« Dykes t’as plus à stresser, y’a plus de bébé. »

… quand j’allais lui sortir une connerie à la Dykes. Le temps que l’information en vienne à monter jusqu’à mon cerveau, j’ai laissé ma main retomber lourdement à mon côté. J’aurais pu lui faire mal si elle était restée à sa place, et puis à cet instant, ce n’était pas vraiment de son contact dont j’avais besoin. Elle me balançait ça… Je l’ai fixée, croisant son regard larmoyant qui semblait vouloir me confirmer ce qu’elle venait de me dire. Plus de bébé ? Plus de… J’ai laissé le premier mot qui me vint à l’esprit s’échapper de mes lèvres :

« Quoi ? »

La salope. La putain de salope. Elle m’avait laissé croire qu’elle était encore enceinte l’autre jour dans ses sms, et elle aurait continué à me le faire croire si je m’étais pas montré aussi chiant et insistant ce soir. C’était ça n’est-ce pas ? Je l’avais emmerdée, alors elle m’avait simplement balancé qu’elle n’était plus enceinte. J’aurais pu croire à une blague si elle n’avait pas ces maudites larmes aux yeux. Mon regard s’étrécit brusquement tandis que je la questionnais, que les mots s’échappaient de mes lèvres d’une voix plus sourde, s'y bousculant presque.

« Comment ça y a plus de bébé ? Depuis quand ? »

Mes poings se contractaient. J’étais à ça de péter les plombs.
A ça.
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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyVen 13 Juil - 19:39



«Quoi ? »

Première réaction et certainement la plus normale qu’il pouvait avoir. J’ai baissé les yeux, je n’étais pas forcément fière mais je ne me sentais pas coupable car il m’avait lâché et donc je n’avais aucun compte à lui rendre. Là je lui disais car il s’y était intéressé, c’était juste pour ça. Il s’était légèrement écarté de moi comme si j’avais la peste ou je ne savais pas trop quoi. J’ai eu le courage de relever les yeux quand il m’a posé ces deux questions. Je ne pleurerai pas, il le fallait.

« Comment ça y a plus de bébé ? Depuis quand ? »
« Je l’ai perdu… Y’a une semaine environ. »

C’était dur à dire pour moi. J’avais même marqué une pause entre deux. Je savais qu’il était super énervé. Je commençais à le connaître par cœur avec le temps. Alors j’ai enchainé tout de suite comme auparavant avant qu’il ne puisse m’insulter encore une fois comme il savait si bien le faire. D’ailleurs j’étais vraiment qu’une merde à le laisser me parler ainsi. Surement la faiblesse des sentiments car je ressentais toujours la même chose pour lui.

« Tu m’as tourné le dos quand j’avais besoin de toi, je vois pas pourquoi je te l’aurais dit et oui je t’ai menti parce que tu m’as rendue malade et que t’es pas le seul être con par moment. Mais t’es libre, tu peux t’en aller tranquille maintenant. Même si je comprends toujours pas pourquoi ça pouvait t’intéresser vu que t’en avais rien à foutre dès le départ. »

J’avais un pincement dans le cœur et je ne faisais même pas attention aux gens qui pouvaient se trouver tout autour de nous. Je ne parlais pas fort et le bruit de la ville l’emportait surement sur notre conversation. Je n’avais plus les larmes aux yeux mais je n’étais pas heureuse non plus. J’avais fait la conne tout comme lui et je ne me sentais pas mal pour ça du tout. Il l’avait mérité tout simplement. Je croisais les bras contre moi parce que j’avais froid à présent et aussi parce que j’étais stressée dans le fond. Je ne pouvais jamais connaître sa réaction à celui-là. Dykes était totalement imprévisible.



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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptySam 14 Juil - 17:31

A thousand miles away from you ₪ DYKES Tumblr_m67h2y0nkP1qd6yzto4_250

« Je l’ai perdu… Y’a une semaine environ. »

Je suis resté con, subitement. A pas savoir quoi répondre à ça. Elle m’avait menti. Par omission, mais c’était pareil. Je mentais tous les jours comme ça sur mon enfance soit disant dorée, et personne remettait ça en question parce que ça semblait logique. Putain de bordel de merde ! J’ai ouvert les lèvres pour lui demander pourquoi elle me l’avait pas dit ? Pourquoi elle s’était foutu de ma gueule comme ça ? Mais c’était comme si elle pouvait lire en moi. Comme si elle préférait répondre avant que je lui pose la question.

« Tu m’as tourné le dos quand j’avais besoin de toi, je vois pas pourquoi je te l’aurais dit et oui je t’ai menti parce que tu m’as rendue malade et que t’es pas le seul être con par moment. Mais t’es libre, tu peux t’en aller tranquille maintenant. Même si je comprends toujours pas pourquoi ça pouvait t’intéresser vu que t’en avais rien à foutre dès le départ. »

Je gardais le silence à sa révélation, un pli amer et cynique barrant mes lèvres tandis que j’oscillais sur la réaction à avoir. Sûrement que si elle n’avait pas perdu cette fragilité que j’avais entrevue quelques instants plus tôt, je l’aurais attirée contre moi, en lui disant que j’avais fait le con. Mais son attitude présente me disait juste qu’elle allait me rejeter comme de la merde, qu’elle l’avait fait pour se venger, qu’elle... Extirpant une cigarette du paquet qui se trouvait dans ma poche, je la mis à mes lèvres, avant de l’allumer d’une allumette que je laissai tomber sur le sol sans la regarder. Avant d'avoir un petit ricanement cynique.

« Et c’est moi l’enfoiré ? C’était mon gosse aussi Madie ! »

Je venais de braquer mes prunelles sur elle, droit dans les yeux. D’une voix plus agressive que je ne l’aurais voulu. Même si je voulais qu’elle avorte plutôt que d’avoir l’impression de revenir à la vie de mon père, j’avais le droit de savoir. Non ? Et pas qu’elle me laisse croire qu’elle était toujours enceinte, que j’allais toujours être père. J’ai avalé une taffe de cigarette sans la quitter des yeux, avant de reprendre plus calmement. Comme si parler m’aidait à redevenir le sale con que je savais être avec les autres.

« J’en voulais peut-être pas, j’assumais peut-être pas, mais j’étais revenu, pour toi. Et je suis peut-être un salopard d’égoïste qui a pas envie que sa petite vie change, mais y a une explication pour chaque réaction que j’ai, même si tu la connais pas. Toi c’est quoi ton excuse ? Tu joues encore à tu me pousses, je te pousse ? »

Je venais de balancer ça avec cynisme et distance. Comme si je me coupais du monde… comme quand j’étais môme et que je prétendais que ça ne me faisais rien que maman couine dans la pièce d’à côté. J’encaissais pas ce qu’elle venait de me balancer, ce que ça impliquait. Je voulais pas de gosse, mais j’aurais voulu être près d’elle quand ça s’était passé. La soutenir, la prendre dans mes bras. Ma connerie m’avait empêché de l’être, la sienne d’être présent juste après, de me laisser l’être. Je me le reprochais, mais je lui reprochais aussi. Et je savais qu’elle pouvait lire qu’elle m’avait blessé si elle me connaissait si bien qu’elle le prétendait. Peut-être pas la signification, parce que c’était rare… mais je savais qu’il y avait toujours cet éclat dans mes yeux, qui me hantait depuis que j’étais môme et qu’on mettait à mal ma petite carapace du passé. J’étais vraiment trop con de m’être attaché à elle. Vraiment trop con.

« Je te pensais mieux que ça. Faut croire que y a des salopes partout. »
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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptySam 14 Juil - 18:04



« Et c’est moi l’enfoiré ? C’était mon gosse aussi Madie ! »

J’avais juste envie de dire, parle toujours. Genre c’était son gosse ? Il me faisait limite gerber sur place. Il changeait du tout au tout c’était vraiment n’importe quoi ! J’ai esquissé un sourire en coin en l’entendant me sortir ça et je ne pouvais pas me retenir de lui balancer un truc.

« C’était le tien quand ça t’arrange et y’en plus. »

Je changeais de ton et j’étais sèche. Plus question de faire la fille compréhensive ou sans défense. J’en avais plus que marre de devoir supporter son arrogance avec moi. Et le pire dans tout ça c’est ce qu’il pouvait me sortir par la suite. Tout en fumant sa clope de merde que je détestais en plus et il le savait. Les bras toujours croisés je le regardais et c’était le monde des bisounours et moi j’étais la méchante dans l’histoire. BRAVO monsieur Dostwood !

« J’en voulais peut-être pas, j’assumais peut-être pas, mais j’étais revenu, pour toi. Et je suis peut-être un salopard d’égoïste qui a pas envie que sa petite vie change, mais y a une explication pour chaque réaction que j’ai, même si tu la connais pas. Toi c’est quoi ton excuse ? Tu joues encore à tu me pousses, je te pousse ? »
« T’es revenu pour moi ? Et je devrais faire quoi ? Te dérouler le tapis rouge parce que pour une fois dans ta vie t’allais prendre tes responsabilités ? Une explication pour ton attitude… Ouais facile celle-là tiens ! Moi je me cherche pas une excuse, j’ai fait la garce et j’en ai rien à foutre car entre nous, tu l’as bien mérité. T’as stressé quoi ? Deux heures ? T’as une idée de ce que j’ai vécu ? Non. »

Je sortais tout ce que j’avais sur le cœur et dans l’esprit. Je devais me vider la tête car sinon j’allais péter un plomb. Il pouvait s’être trompé sur moi mais alors moi sur lui ? Putain c’était quatre fois pire que tout. Nate avait bien raison dans tout ce qu’il avait pu me dire sur Dykes et moi qui le défendait encore comme toujours. J’étais dégoutée et la suite n’arrangeait vraiment rien.

« Je te pensais mieux que ça. Faut croire que y a des salopes partout. »
« En même temps y’a que les salopes qui couchent avec toi donc j’en suis forcément une. Et pense ce que tu veux je te dois rien. »

J’étais profondément vexée et je scrutais à nouveau la route pour trouver un taxi et merde toujours rien. Je voulais me débarrasser de lui autant physiquement que mentalement. J’étais vraiment énervée et mes sentiments me paraissaient enfouis très loin à ce moment présent. Il avait beau avoir l’air déçu mais qu’est-ce que j’en avais rien à foutre ! Après tout ce que j’ai pu vivre c’était rien pour lui à côté.



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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptySam 14 Juil - 18:39

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« C’était le tien quand ça t’arrange et y’en plus. »

Pas faux. Mais ça restait mon gosse, même si j’en voulais pas. C’était pas comme une merde qu’on met dans les chiottes, et sur laquelle on peut tirer la chasse d’eau. Une fois que c’était sorti de sa boîte, ça restait dans ses pattes. Je comptais pas m’impliquer plus que ça. Sauf qu’il y avait elle. Et peut-être qu’à cause de ça, j’aurais déconné. J’aurais fait le contraire de ce que je m’étais promis. Mais j’en saurais jamais rien et c’était pas plus mal. Alors je me la suis fermé sur ça. J’avais d’autres choses à dire, celle-là était loin d’être la plus importante. Et du tac au tac, elle répliqua.

« T’es revenu pour moi ? Et je devrais faire quoi ? Te dérouler le tapis rouge parce que pour une fois dans ta vie t’allais prendre tes responsabilités ? Une explication pour ton attitude… Ouais facile celle-là tiens ! Moi je me cherche pas une excuse, j’ai fait la garce et j’en ai rien à foutre car entre nous, tu l’as bien mérité. T’as stressé quoi ? Deux heures ? T’as une idée de ce que j’ai vécu ? Non. »
« Je te pensais mieux que ça. Faut croire que y a des salopes partout. »
« En même temps y’a que les salopes qui couchent avec toi donc j’en suis forcément une. Et pense ce que tu veux je te dois rien. »

M’envoyait chier. M’accusait de me chercher des excuses. De baiser qu’avec des salopes. Ca c’était vrai pour la plupart. Elle, ça avait juste dépassé mes pensées. Une salope ça restait pas sans baiser avec un seul mec, et sans baiser personne après avoir ‘cassé’ avec un type qu’était même pas son mec. Ca aurait été vachement plus simple de lui balancer toute mon histoire. De m'expliquer. Mais je préférais qu’elle m’en veuille plutôt que de lire de la pitié dans ses yeux, ou qu’elle croit que je mentais juste pour la récupérer. Yep, j’agissais comme un petit con, un petit coq de merde dans son quartier pourri. Parce que j’aurais pu appeler Zack, là, maintenant, et lui filer le tel après lui avoir dit de balancer la vérité à Madie. Mais je pouvais pas. J’avais pas honte de tout ça, je me foutais de la façon dont les autres me regardaient.

« Je me cherche pas d’excuse putain ! Et tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ce que tu penses ? »
Mais pas de ce qu’elle pensait contrairement à ce que je disais. J’ai balancé ma clope d’un geste rageur sur le sol tout en enchaînant sans m’interrompre.
« Tu fais la salope et la garce parce que je l’ai mérité ? Tu crois que j’avais zappé que t’étais enceinte depuis que tu me l’avais dit ? Et NON je sais pas ce que t’as vécu ! Parce que tu m’as pas laissé être là ! Parce que… »

D’un geste vif, impulsif, j’ai saisi son bras et je l’ai attirée contre moi, glissant une main derrière sa nuque, avant de l’embrasser dans l’instant. De goûter à la saveur de ses lèvres une dernière fois, parce que je sentais qu’elle m’échappait et c’était plus douloureux que je m’y attendais. J’allais m’en prendre une, mais je m’en foutais. Je m’en foutais vraiment. Il y avait juste ses lèvres, sa chaleur, sa peau, sa fragrance… même pour quelques secondes. Et le silence. Ce putain de silence où on s'engueulait plus.

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyLun 16 Juil - 14:03


« Je me cherche pas d’excuse putain ! Et tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ce que tu penses ? »

J’avais envie de lui répondre mais comme moi il monopolisait la conversation. Il s’affirmait à cause de son énervement tout comme moi un peu plus tôt. Et il avait encore le culot de dire qu’il ne se cherchait pas d’excuse c’était un comble ! En plus il me disait qu’il n’avait rien à fiche de ce que je pouvais penser. De mieux en mieux mais je ne me démontais pas. Je ne voulais pas paraître faible devant ce connard que j’aimais et ça me crevait de l’intérieur.

« Tu fais la salope et la garce parce que je l’ai mérité ? Tu crois que j’avais zappé que t’étais enceinte depuis que tu me l’avais dit ? Et NON je sais pas ce que t’as vécu ! Parce que tu m’as pas laissé être là ! Parce que… »

Comme si je pouvais savoir qu’il ne m’avait pas totalement mise aux oubliettes. Je n’étais pas dans sa tête et j’en avais souffert. J’étais prête à lui débiter tout un tas de paroles qui viendraient sur le moment mais il s’est approché de moi ou l’inverse c’était flou tellement c’était rapide. Dykes a saisi mon bras tout en m’obligeant à l’embrasser. Ceci dit ce n’était pas non plus une torture. Mais je ne m’y attendais pas du tout, on s’engueulait et maintenant il passait à autre chose. Je n’ai pas forcément prolongé le baiser mais j’ai terminé par le repousser après quelques secondes. Je ne savais plus quoi penser alors c’était complètement perdue que j’ai demandé.

« Pourquoi t’as fait ça ?... Je… Dykes on a merdé tous les deux et on devrait arrêter là. Je crois qu’on n’a plus rien à se dire non ? A moins que tu veuilles encore m’insulter ou m’éviter ? »

J’étais totalement déstabilisée car il faisait encore renaitre les sentiments que j’avais pour lui. Alors que j’avais décidé de la jouer en mode refoulé. La fille qui voulait pas de lui, qui ne ressentait rien et qui voulait juste qu’il disparaisse et pourtant je savais déjà que je me sentirais encore une fois de plus hyper mal en le quittant ce soir. Son caractère de merde ne m’inspirait pas confiance et je doutais de lui depuis ce jour où il s’est barré. Il voulait certainement qu’on reprenne nos petits rendez-vous d’avant mais c’était trop pour moi.



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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyLun 16 Juil - 22:30

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C’était couru d’avance : elle avait fini par me repousser. Mais surprise, aucune gifle à l’horizon. Au lieu de ça, elle s’était contentée de demander, perdue :

« Pourquoi t’as fait ça ?... Je… Dykes on a merdé tous les deux et on devrait arrêter là. Je crois qu’on n’a plus rien à se dire non ? A moins que tu veuilles encore m’insulter ou m’éviter ? »

J’aurais dû dire yep, et pivoter simplement. Mais j’avais envie de m’accrocher à elle comme un mioche qui ne voulait plus lâcher son jouet préféré. J’étais juste pas si con pour croire qu’elle était ma propriété, que j’avais encore des droits sur elle. L’embrasser était une chose. La forcer à rester en était une autre. Elle s’était calmée pourtant. Mais n’avait pas oublié le fond de la chose. Et elle ne semblait pas encline à rejoindre l’idée qu’on pourrait recommencer comme avant.

Même moi j’étais pas certain de vouloir ça. Après tout, c’était devenu plus compliqué. Mais je savais toujours qu’on devait pas avoir d’avenir. Que j’épouserai la greluche que mon grand-père me désignerait sans risque de tomber à genoux devant une fille. Une blonde. Une blonde aux yeux bleus que j’avais passé des heures à tenter de me sortir de la tête. Et à fuir dès que ça avait vraiment ressemblé à ce qui me hantait. A mon passé. A l’amour destructeur de mes parents qui m’avait mené à entendre ma mère se faire sauter par des inconnus et à voler pour avoir à manger.

Pourtant ce salopard de baiser d’adieu me regardait d’un œil morne. Il savait que tourner la page… je pourrais en avoir l’air tant que je voulais. Mais on savait tous les deux qu’on en aurait rien à foutre de cette blessure de plus qui nous pousserait à baiser d’autres filles, à appuyer un peu plus fort sur la pédale d’accélérateur pour un peu plus d’adrénaline, à boire à la santé des connards qui eux pourraient se la faire, comme Nathanaël, et à gratter sur notre guitare à s’en raidir les doigts jusqu’à peut-être l’éclater d’un geste rageur.

« Y a que ça comme choix ? »
Ironique, ouais, je l’étais. Et là j’étais franc.
« J’en avais envie Madie. Tu fais jamais ce que t’as envie de faire quand ça te passe par la tête ? Tu te laisses jamais juste aller sans penser à demain ? »
Franc. Je plaidais une cause perdue. Ensevelie sous mes conneries. Mais je la plaidais quand même.
« Demain je m’en fous. Demain on sera peut-être mort. Demain… j’aurais peut-être encore envie de t’embrasser. »

J’avais glissé ça d’un timbre plus profond, après m’être à nouveau rapproché d’elle. Ce qu’elle pouvait ignorer à quel point elle avait foutu tous mes plans en l’air. A quel point j’avais cherché, comme avec les autres, à me rendre détestable. C’était comme une peau de serpent de laquelle je n’arrivais plus à me défaire. Mais je ne le voulais pas vraiment. J’étais comme j’étais. Difficile à vivre. Compliqué. Hanté par des fantômes encore trop vivants. C’était ma chienne de vie, celle que je baisais du bout des lèvres et qui me rendait heureux de son mieux. Les barbelés étaient vieux et espacés. Assez pour qu’un regard aussi bleu que le ciel ait réussi à s’y glisser. Du dos de mes doigts, j’ai touché sa main, l’effleurant sans l’obliger à rien.

« Viens chez moi… »


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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMar 17 Juil - 8:24


« Y a que ça comme choix ? […] J’en avais envie Madie. Tu fais jamais ce que t’as envie de faire quand ça te passe par la tête ? Tu te laisses jamais juste aller sans penser à demain ? […] Demain je m’en fous. Demain on sera peut-être mort. Demain… j’aurais peut-être encore envie de t’embrasser. »

Il faisait encore dans l’ironie en me demandant s’il n’y avait que cela comme choix. J’ai levé les yeux au ciel mais il a su me faire décrocher un petit sourire en coin. J’étais encore énervée contre lui mais je craquais totalement en même temps. J’ai plongé mon regard dans le sien en l’écoutant me dire qu’on devait vivre à fond et tout. Il avait surement raison mais moi j’avais des sentiments et je ne pouvais plus juste coucher avec lui et n’avoir rien d’autre. Pas après être tombée enceinte de lui, pas après tout ça. J’ai soupiré en entendant la suite. Je l’ai vu se rapprocher encore de moi pendant que mon cœur reprenait son accélération de plus belle.

« Viens chez moi… »
« Et pour faire quoi ? Demain tu pourrais encore me jeter comme une merde ou même dans 1 heure. »

Et paf ! Bah oui c’était plus fort que moi. Ma rancune était tenace et j’avais trop peur de souffrir encore plus que maintenant. Au fond je ne faisais que de me protéger et lui aussi il avait ses moments où il faisait son vrai connard. Même si je n’avais pas du tout d’agressivité dans le ton de ma voix. Je restais calme encore et toujours et je ne l’avais pas repoussé quand il a posé sa main sur la mienne. J’avais une boule dans la gorge et rien ne s’arrangeait, il allait surement s’énerver encore et tout repartirait en engueulade comme plus tôt. Je le cherchais surement mais je n’avais pas envie de coucher avec lui pour le satisfaire dans son idéal. Ca faisait longtemps et il était surement en manque de moi tout simplement et oui j’avais des doutes c’était peut-être con mais je n’étais pas certaine qu’il soit sincère. Et puis je ne me voyais pas juste aller chez lui pour un câlin sans autre chose. Nous ne l’avions jamais fait et c’était inconcevable pour lui et sa nature de mec qui baise toutes les filles qu’il trouve à son goût. Cependant je n'étais pas mieux, j’étais sûre de céder en me rendant chez lui. J’étais toujours bien trop faible avec lui. C’était sans doute pour ça que je tenais encore à ce qu’il ne s’écarte pas de moi. J’ai terminé par ajouter avec une voix cassée, comme si j’avais peur de la réponse.

« T’attends quoi de moi ? »



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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMar 17 Juil - 9:08

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J’étais parvenu à la faire sourire. Même si je n’avais pas vraiment de but quand j’avais dit tout ça. C’était juste venu, comme ça, un déversoir de vérité de ce que je pensais, de ce dont j’avais envie. Demain, on pouvait être mort. Demain, la vie pouvait être à nouveau une salope. Une pute à bas résilles qui vous baise et vous lance un regard goguenard à la con. Elle aimait ça se foutre de la gueule des personnes qui n’avaient pas d’autre choix que de vivre avec, dans sa fange à destin capricieux. Elle n’avait pas été capable de m’oublier. Il avait fallu qu’elle la mette sur ma route. C’était à celui qui serait le plus fort. Et je n’étais pas certain de savoir qui gagnait, là, maintenant.

« Et pour faire quoi ? Demain tu pourrais encore me jeter comme une merde ou même dans 1 heure. »

J’avais pas de réponse à sa question, parce que j’avais même pas cherché à me la poser. Je savais juste qu’elle me repoussait pas. J’en avais diablement conscience parce que ma peau pouvait encore la toucher. Et comme un gamin timide qui s’autorisait à prendre plus de liberté, sans trop en prendre, de crainte d’être jeté comme un malpropre, mes doigts se sont glissés un peu plus contre les siens. Mon pouce l’effleurant sous une simple caresse câline, ce qu’elle m’autorisait à obtenir. Ce qu’elle me permettait d’avoir.

« T’attends quoi de moi ? »

Je pourrais mentir. Ce serait tellement plus simple de lui répondre ce qu’elle voudrait entendre. D'être un connard de petit drageur de midinettes. Mais ce qu'on me reprochait souvent, ce qui m'avait causé pas mal de problèmes au collège, au lycée, c'était ma saloperie de franchise. Et ça allait pas changer maintenant.

« J’en sais rien. »
Je la regardais dans les yeux en disant ça.
« J’ai jamais appris à prévoir. Juste à vivre dans l’instant. A pas penser à ce que sera demain. »

Même si elle comprendrait jamais à quel point c'était vrai. Pas d'excuse, juste de la sincérité. On en avait rien à foutre de mon enfance merdique. De mes parents. Des tentatives de Marshall. J'étais qu'un sale gosse des rues déguisé en gamin bourge.

« Je suis pas un prince charmant. J’en ai même pas l’apparence. »

Ou peut-être, avec la caisse, les vêtements de marque, la baraque. Mais j’avais pas vraiment l’impression. Parce qu’un prince ça faisait des projets, ça connaissait son putain de destin sur le bout des doigts et ça y dérogeait pas. Ca pouvait vous mentir en vous regardant droit dans les yeux. Vous promettre la lune rien que pour baiser une nuit. Tout le contraire de moi. C’était peut-être ce qui touchait les filles, ce côté imprenable que l’on voudrait capturer. J’en savais foutre-rien, et je m’en contre-foutais royalement. J’avais, j’obtenais, j’usais, je jetais. J’étais un salopard, mais Madie je voulais pas la blesser. D’un soupir, j’ai continué.

« Je peux rien te promettre pour demain… mais ce que je peux te promettre… cette nuit j’attends que ce que tu voudras me donner. »

Je retournais dans la rue, à supplier ma mère pour un regard. Non. Ma mère était une salope, une pute et une moins que rien qui ne m’intéressait plus depuis des années. Madie… me manquait. C’était ma nouvelle blessure, plus récente que les autres. Plus à vif et plus douloureuse que toutes les autres. Et comme toujours, je dirais rien.

« Rien de plus. »

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMar 17 Juil - 18:30


« J’en sais rien. […] J’ai jamais appris à prévoir. Juste à vivre dans l’instant. A pas penser à ce que sera demain. »

Si il avait une belle qualité et je devais la reconnaître c’était bien sa franchise. Il ne me mentait jamais, j’avais confiance dans ce qu’il me disait au contraire de le croire dans ses gestes, sa façon d’être. J’hésitais à aller avec lui, dans sa chambre, dans son lit. Et pire pour moi, dans ses bras. J’étais faible comme une petite brindille près de lui et je devais résister.

« Je suis pas un prince charmant. J’en ai même pas l’apparence. »
« Et j’en ai jamais attendu un au contraire. Arrête de te rabaisser… Ça m’énerve parce que t’es génial dans un sens… quand tu fais pas ton merdeux quoi et je voudrais que tu le vois. Parce que t’es pas qu’un connard Dykes sinon je serais pas restée qu’avec toi. »

Je devais me stopper là. Je n’allais pas lui dire que je l’aimais quand même. C’était bien la première fois que je lui disais un peu ce que je pensais de lui en bien. Je dévoilais surement un peu mes sentiments mais ce n’était pas très grave car il ne ferait pas de rapprochement. Dykes était trop déconnecté de ce genre de relation pour y penser. Et puis je lui avais balancé que je n’étais pas amoureuse de lui donc aucun problème, je ne me faisais aucun souci. Enfin j’espérais qu’il ne s’en rendrait pas compte. J’ai souri une nouvelle fois en sentant son pouce caresser ma main, j’avais envie de… Non Madison tu ne fais rien. Et j’ai continué de l’écouter, il faisait une sorte d’effort mais j’avais trop de souvenirs en tête et c’était trop récent pour que je retrouve la vraie envie d’être avec lui sans avoir peur de faire une connerie.

« Je peux rien te promettre pour demain… mais ce que je peux te promettre… cette nuit j’attends que ce que tu voudras me donner. […] Rien de plus. »
« Je... » Vu que je doutais je n’ai rien trouvé de mieux que de m’approcher de lui d’un mouvement brusque et d’ensuite l’embrasser pleinement. C’était comme un dernier baiser qu’on donnait à son amour perdu. Je faisais surement une bêtise puisque je lui donnais envie et surtout il pensait à coup sûr que je venais avec lui. Mais après avoir lâcher sa bouche, ses lèvres… Gardant mes mains sur sa nuque j’ai dit doucement en étant proche de lui, mes yeux plongés dans les siens. « ... préfère rentrer chez moi. »



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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyMar 17 Juil - 21:55

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« Et j’en ai jamais attendu un au contraire. Arrête de te rabaisser… Ça m’énerve parce que t’es génial dans un sens… quand tu fais pas ton merdeux quoi et je voudrais que tu le vois. Parce que t’es pas qu’un connard Dykes sinon je serais pas restée qu’avec toi. »

Je me rabaissais pas. Je croyais pas du moins. Je lui énonçais juste que j’étais loin d’être un prince charmant. Que les promesses de mariage et de ils vivront heureux jusqu’à la fin des temps, ça n’existait pas auprès de moi. Ca n'existait pas tout court. C'était que des conneries pour permettre aux momes de mieux dormir le soir. S'ils en avaient l'occasion. J’aurais pu répliquer un truc si elle s’était arrêtée là, mais non. Non. Elle affirmait que j’étais génial quand j’arrêtais de faire le con. C’était toute la difficulté. Encore fallait-il que j’arrête de déconner et que je veuille m’engager dans un truc qui avait tué mon père, fait de ma mère une salope et une camée, et moi un petit voleur à la sauvette.

L'ironie, ma vieille amie, restait là, tapie dans l'ombre, prête à se déverser de mes lèvres à la première occasion que je lui donnais. Car j’aurais pu lui répondre que de mon côté j’en avais sautées des tas pendant qu’elle attendait que je la retrouve. Peut-être même que j’aurais pu ajouter que je m’en faisais encore après elle, pour l'oublier. Mais ça aurait servi à quoi ? Elle savait comment j’étais. Elle savait que je ne m’étais pas limité à elle. Elle savait que j'en savais rien qu'elle m'était fidèle. Je pourrais n'être qu'un salop, mais je voulais qu'elle reste. Egoïste. De toute mon âme de sale petit con, je l'étais bien trop pour balancer des saloperies trop véridiques.

J’ai esquissé un petit sourire, avant de continuer à parler. A lui dire ce que je voulais qu’elle comprenne. Aucune promesse sur le long terme. Je lui promettais la nuit qu’elle déciderait si elle venait avec moi. La caresse de mon pouce la faisait sourire. J'adorais la voir sourire. Mais je devais pas être celui qui parviendrait à le faire tous les jours. Alors pourquoi je la laissais pas partir ? Pourquoi je plaidais une cause perdue ? Pourquoi je m'acharnais à la vouloir ? Peut-être parce que son regard s'était faufilé ? Peut-être parce que j'avais fuis comme un con et l'avait laissée seule avec une fausse-couche ? Peut-être que j'avais juste envie de ses lèvres, de la toucher, de l'effleurer, de la sentir tout contre moi.

« Je... »

Ce furent ses lèvres qui trouvèrent les miennes. Mes doigts trouvant refuge sur sa taille pour l’attirer plus étroitement contre moi. C’était elle. Cela ne venait pas de moi et j’en savourais chaque instant que je prolongeais. Que j'accentuais.

« ... préfère rentrer chez moi. »

Elle le prétendait, mais elle restait dans mes bras. Ses doigts persistaient sur ma nuque. Ses lèvres s'attardaient si près des miennes. J’inclinai mon front jusqu’à l’apposer contre le sien. Continuer à glisser mon regard dans ces prunelles qui me fixaient. Murmurer d’autres paroles plus sourdes.

« T’en as pas vraiment envie… reste avec moi. S'il te plaît… »

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyJeu 19 Juil - 6:15


« T’en as pas vraiment envie… reste avec moi. S'il te plaît. »

Il me gardait tout contre lui et c’était super. J’avais l’impression de juste revivre tellement il m’avait manqué. Mais je repensais à tout ce qui s’était passé et je me suis écartée de lui d’un coup. Cette étreinte était celle de trop et j’ai soupiré en voyant enfin des taxis ramener leurs culs. Ils étaient surement la bonne heure à présent. Je ne savais pas quoi penser de tout ça. Je lui en voulais encore même si mon corps lui pardonnait totalement. Mon esprit m’ordonnait de fuir et mon cœur saignait encore. Je ne pouvais pas lui expliquer tout ce que je pouvais ressentir car lui n’avait pas les mêmes sentiments à mon égard. J’avais qu’une envie maintenant, être sous ma couette et fermer les yeux en essayant de ne pas le voir et surtout de ne pas l’imaginer avec une autre comme toujours.

« Je peux pas ok. C’est trop là... Pas après ce que tu m’as fait. »

J’avais la voix cassée et je levais le bras pour faire signe à un taxi, n’importe lequel mais qu’il vienne vite. Je n’osais plus vraiment regarder Dykes, il m’avait blessée et je devais me rendre à l’évidence que je n’aurais rien de lui. Surtout pas une histoire. L’amour c’était qu’une chienne qui nous déchirait de l’intérieur quand ce n’était pas réciproque. Se sentir trahi comme je l’ai été, je pouvais plus, je devais avancer et sans lui. J’avais besoin d’être loin de lui et de cette connerie d’attirance qui me poussait toujours un peu plus dans ses bras. Si seulement je pouvais voir Nathanaël juste pour parler et qu’il me fasse oublier Dykes. Bon ok je n’y arrivais jamais totalement mais c’était plus simple en sa compagnie. Dans le fond j’avais juste besoin de me sentir en confiance et avec Dykes ce n’était plus le cas. Ce qu’il m’avait fait comme je lui disais. Il pouvait peut-être penser que ce n’était pas si grave car il était revenu mais c’était bien trop tard… J’aurais tellement souhaité qu’il réagisse avant ! Qu’il assume merde ! Je sentais de nouveau l’air frais sur ma peau, j’étais fatiguée et blasée.



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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyVen 20 Juil - 8:49

A thousand miles away from you ₪ DYKES Tumblr_m67h2y0nkP1qd6yzto4_250

« Je peux pas ok. C’est trop là... Pas après ce que tu m’as fait. »

Ma dernière demande n’a rien changé. Elle s’était écartée comme si je l’avais brûlée. Ma mâchoire s’était alors contractée sous son soupir. Elle espérait pouvoir disparaître. Juste disparaître. Elle aussi avait déconné et elle me jetait. Alors que je venais de lui montrer que j’avais besoin d’elle. Du mieux dont j’étais capable. De la seule manière qui mettait pas dans la merde face au rejet. J’y croyais même pas à ces conneries. Ca a été la douche froide. La véritable douche froide, parce qu’au final, ça m’avait mené à rien du tout. J’avais bien raison d’affirmer que les relations amoureuses devaient rester de simples transactions. J’avais peut-être vraiment eu raison de me détourner sans un mot. Non. C’était ça le fossé. Désolé d’être moi putain. Tout le monde faisait des erreurs, elle avait bien menti. On pariait combien que c’était elle qui allait m’éviter maintenant ?

« Ca peut être génial, mon cul ouais. »

Je disais ça avec cette ironie distante qu’était revenue. Je me drapais dans sa noirceur comme dans un vieux manteau qui m’était familier. J’avais demandé et elle m’avait dit non. J’avais commencé à m’ouvrir et rien. Elle m’en voulait toujours de lui avoir tourné le dos, d’être revenu après, comme si je pouvais savoir ce qui allait se passer. Ca m’arrangeait dans un sens, parce qu’un bébé… Mais pas de l’avoir laissée vivre ça toute seule. Mais les remords ça servait à quedal. Elle en avait rien à foutre. Et je devrais recommencer à en avoir rien à foutre. Parce qu’elle finirait par se trouver le mec dont elle rêvait, et de toute évidence c’était pas moi. Elle était pas amoureuse de toute manière. Comment elle aurait pu d’un mec comme moi ? J’étais détestable. J’avais rôdé le personnage pour que les personnes susceptibles de m’aimer vraiment le puisse pas. Les filles… les femmes… ça devait rester qu’un plaisir, me claquer la gueule quand je dérapais, comme là. Une bonne claque dans la gueule ça vous remettait les idées en place.

« Tu m’as vu comme tu voulais me voir. T’attendais un mec que je suis pas. Retourne bien à tes contes de fée Madie, moi j’ai une vraie vie qui m’attend. »

Clairement ? Un corps que je pourrais baiser. Sans visage. Sans nom. Qui me viderait la tête. Et peut-être une accélération, pied au plancher, qui me permettrait de plus réfléchir à ce que je venais de perdre parce que j’étais qu’un petit merdeux qui le méritait pas. Non, qui le devait pas. Je voyais pas ce qu’il y avait de bien à tomber amoureux pour que tout parte en couille juste après. J’ai pivoté. Pris la direction de la boîte. Elle allait partir. J’allais pas rester comme un con désespéré à la regarder partir dans son petit taxi jaune. Ni la supplier encore de rester. C’était pas par fierté. Mais parce qu’elle serait bientôt qu’une cicatrice de plus. Je pouvais vivre avec ça. Après tout, j'avais survécu à pire. Mais fallait se bouger le cul, pas rester dans sa propre merde et ses remords. Même si j’avais l’impression de laisser un morceau de mon cœur qu’on venait de m’arracher derrière moi. Mon grand-père serait fier de son petit fils. Je faisais exactement ce qu’il avait espéré que je ferais dans une situation pareille. Fermer ma gueule et me tirer.

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MessageSujet: Re: A thousand miles away from you ₪ DYKES   A thousand miles away from you ₪ DYKES EmptyLun 23 Juil - 6:36


« Ca peut être génial, mon cul ouais. […] Tu m’as vu comme tu voulais me voir. T’attendais un mec que je suis pas. Retourne bien à tes contes de fée Madie, moi j’ai une vraie vie qui m’attend. »

J’avais rien répondu à sa première phrase parce que franchement vu le niveau intellectuel qu’il y avait mis. Ca ne valait pas une réponse de ma part tout simplement. Le bras toujours en l’air, j’attendais qu’un taxi s’arrête et c’était plutôt facile quand on était une femme et surtout habillée en robe et plutôt courte. Je mettais la main sur la clenche de la portière et je l’ai entendu avec sa réplique de merde. J’étais vexée, il me parlait comme à un chien et j’en avais plus que marre alors j’ai répondu d’un ton sec en ouvrant la portière.

« De nous deux c’est moi qui connaît la VRAIE vie. Toi t’as juste à piocher dans ton compte en banque et à allonger des pétasses. Mais tu seras jamais heureux Dykes. Et je ne vis pas dans un conte de fée, arrête de me prendre pour une pauvre cruche. Parce qu’au final c’est moi qui trouvera vraiment le bonheur et pas en couchant avec tout le quartier. T’es qu’un petit con. »

Je suis montée immédiatement, il était hors de question d’attendre sa réponse. Il avait déjà tourné les talons et il me faisait dos lorsque je lui avais parlé. Mais ma voix portait assez loin et je n’avais pas parlé tout doucement. J’étais énervée, c’était plutôt intense même et j’avais besoin d’évacuer. Je pensais déjà à rentrer chez moi et me laisser aller sous la douche. Oui j’allais surement pleurer et alors ? J’étais une fille, sensible surement mais mes sentiments me faisaient plus de tords au final. Je sentais comme des coups de poignard dans mon cœur. J’indiquais l’adresse au chauffeur, je n’ai pas pris la peine de m’attacher et je pianotais déjà sur mon portable pour en parler à ma meilleure amie Roxanne. Je n’ai même pas regardé si Dykes avait tourné le dos. Peut-être qu’il regardait le taxi partir, peut-être que non et qu’il se foutait bien de moi. J’étais qu’un jouet, un bout de viande comme les autres.



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